Le baromètre Groupe Moniteur/Groupe Intériale révèle que 41 % des agents de la fonction publique ont renoncé à des soins ou à des consultations médicales au cours des 12 derniers mois. La principale raison évoquée concerne les coûts engendrés par les consultations et les frais médicaux en général.
Cette situation aurait pourtant dû s’améliorer avec la mise en place de la participation des employeurs par le gouvernement. Mais cela ne semble pas suffisant pour contrer une conjoncture sociale difficile.
Quels sont les soins les plus impactés ?
Le problème principal concerne l’avance des frais. Avec la baisse du pouvoir d’achat, la diminution des aides et l’augmentation du surendettement, les agents de la fonction publique ne sont pas en mesure d’avancer l’argent. Cette étude a souhaité s’intéresser de plus près aux postes concernés. Le plus touché concerne les lunettes et les lentilles (19 %) ainsi que les prothèses dentaires (18 %) et les soins dentaires en général (15 %).
Toutes les collectivités participent-elles au financement de la protection sociale des agents ?
Le dispositif de la participation n’est pas appliqué dans toutes les collectivités. Selon le baromètre,
- 35 % ont mis en place un tel dispositif
- près de 36 % des agents révèlent que leur collectivité ne participe pas
- 17 % des sondés expliquent que la collectivité propose une participation financière, mais ils ne peuvent pas y accéder.
Ce dispositif est-il avantageux ?
Les personnes interrogées qui bénéficiaient de cette participation ont été 73 % à déclarer que ce dispositif était avantageux. 27 % ont même révélé que les niveaux de remboursement étaient désormais plus importants avec la participation des collectivités. Cette situation touche l’optique (35 %), les soins dentaires (28 %), l’hospitalisation (8 %), la pharmacie (9 %) et les honoraires (13 %).
Le dispositif porte donc ses fruits, mais il doit être amélioré. Le coût pris en charge par l’agent de la fonction publique peut être problématique, et cela même si les collectivités prennent en moyenne 23,50 euros en charge.
Plusieurs pistes sont donc étudiées pour améliorer cette participation qui pourrait ainsi devenir obligatoire.
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